Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
France. Cour d'assises spéciale (chef-lieu de département)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1982/2099
Historique
Après la suppression de la Cour de sûreté de l'État, qui juge jusqu'en 1981 les atteintes à la sûreté de l'État, celles-ci sont désormais de la compétence des tribunaux de grande instance et des cours d'assises, à qui sont également confiées les infractions en matière militaire. En 1986, face à la vague d'attentats qui se succèdent depuis le début des années 1980 sur le territoire, est créée une formation spéciale de la cour d'assises compétente en matière de terrorisme, la Cour d'assises spéciale, initialement composée de jurés populaires, remplacés la même année par des magistrats professionnels après qu'un accusé a proféré des violentes menaces à leur encontre. En 1992, sa compétence est élargie au trafic de stupéfiants.
Lieux
Il existe une cour d’assises spéciale dans le ressort de chaque cour d’appel
Statut légal
Juridiction de l'ordre judiciaire du premier degré
Fonctions et activités
- Compétences.
La cour d'assises spéciale est chargée de juger les infractions militaires, les crimes de droit commun commis dans l’exécution de leur service par les militaires lorsqu’il y a un risque de divulgation d’un secret de la défense nationale, certains crimes contre les intérêts fondamentaux de la nation et les crimes en matière de trafics de stupéfiants. - Recours.
La cour d'assises d'appel est compétente pour statuer sur les appels formés contre les arrêts rendus par la cour d'assises spéciale.
Textes de référence
-
Codes.
Code de procédure pénale, http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?dateTexte=20120703&cidTexte=LEGITEXT000006071154 -
Textes législatifs et réglementaires.
Loi n°81-737 du 4 août 1981 portant suppression de la cour de sûreté de l'État (Journal officiel de la République française, 5 août 1981, page 2142, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000888625)
Loi n°82-621 du 21 juillet 1982 relative à l'instruction et au jugement des infractions en matière militaire et de sûreté de l'État (Journal officiel de la République française, 22 juillet 1982, page 2318, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000504202)
Loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme et aux atteintes à la sûreté de l'État (Journal officiel de la République française, 10 septembre 1986, page 10956, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000693912)
Loi n°86-1322 du 30 décembre 1986 modifiant le Code de procédure pénale et complétant la loi n°86-120 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme (Journal officiel de la République française, 31 décembre 1986, page 15890)
Loi n° 92-1336 du 16 décembre 1992 relative à l'entrée en vigueur du nouveau code pénal et à la modification de certaines dispositions de droit pénal et de procédure pénale rendue nécessaire par cette entrée en vigueur
(Journal officiel de la République française, 23 décembre 1992, page 17568, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000177662)
Loi n°96-647 du 22 juillet 1996 tendant à renforcer la répression du terrorisme et des atteintes aux personnes dépositaires de l'autorité publique ou chargées d'une mission de service public et comportant des dispositions relatives à la police judiciaire (Journal officiel de la République française, 23 juillet 1996, page 11104, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000367689&fastPos=1&fastReqId=165035901&categorieLien=id&oldAction=rechTexte)
Loi nº 2000-516 du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d’innocence et les droits des victimes (Journal officiel de la République française, 16 juin 2000, page 9038, http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000765204)
Décret n°82-1120 du 23 décembre 1982 fixant la liste et le ressort des juridictions compétentes pour connaître des infractions en matière militaire et de sûreté de l'État (Journal officiel de la République française, 29 décembre 1982, page 3909)
Organisation interne/Généalogie
La cour d’assises spéciale est composée de sept magistrats professionnels, un président entouré de six assesseurs.
Contexte général
Zone des relations
Entité associée
Identifier of related entity
Type de relation
Dates de la relation
Description de la relation
Entité associée
Identifier of related entity
Type de relation
Dates de la relation
Description de la relation
Fonction associée
Zone des points d'accès
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de notice d'autorité
Identifiant du service d'archives
Groupe de travail Association des archivistes français - Service interministériel des Archives de France
Règles et/ou conventions utilisées
Norme ISAAR(CPF) du Conseil international des archives, 2ème édition, 1996.
AFNOR NF Z 44-060, octobre 1983, Catalogue d'auteurs et d'anonymes : forme et structure des vedettes des collectivités auteur.
Norme ISO 8601:2004 Eléments de données et formats d'échange--Echange d'information--Représentation de la date et l'heure.
Statut
Final
Niveau de détail
Complet
Dates de production, de révision et de suppression
2012-01-26
Langue(s)
- français
Écriture(s)
- latin
Sources
http://www.justice.gouv.fr/justice-penale-11330/cour-dassises-speciale--23834.html, site du Ministère de la justice et des libertés
Notes de maintenance
Notice élaborée par Anne-Isabelle Vidal (France. Archives nationales d'outre-mer)